Feux en plein air : la protection de l’air est l’affaire de tous

Chaque année, à l’automne, il y a une augmentation de l’incinération des déchets en plein air. Or, il est important de rappeler que cette pratique est interdite par la loi, tant en forêt, dans les champs que dans les jardins.

Seule l’incinération de petites quantités de déchets naturels provenant des forêts, des champs et des jardins peut être admise, à la condition que ceux-ci soient suffisamment secs pour ne pas causer de fumée. Ces feux sont toutefois le plus souvent inutiles et leurs émissions constituent une charge pour l’homme et l’environnement. D’une part, ils contribuent de manière non négligeable à la charge en particules fines (PM10 et PM2.5), qui sont à l’origine de troubles respiratoires et de maladies pulmonaires et ils polluent de plus le sol et les eaux. D’autre part, ils créent souvent des nuisances pour la population.

Les seules exceptions possibles sont autorisées par :

  • le Service des forêts et de la nature pour l’incinération de déchets en forêt sous certaines conditions strictes ;
  • le Service phytosanitaire de Grangeneuve en cas de problèmes phytosanitaires.

L’élimination des déchets naturels doit être effectuée en privilégiant la valorisation de la matière ou, à défaut, la valorisation thermique. 

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